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Des vaches sauvages risquent d’être retirées d’une forêt nationale du Nouveau-Mexique

ALBUQUERQUE, NM (AP) – Les autorités fédérales ont un plan pour éliminer les vaches sauvages qui errent dans la forêt nationale de Gila au Nouveau-Mexique et causent des dommages par le surpâturage et le piétinement des berges des cours d’eau.

Le Albuquerque Journal rapporte que des bovins sauvages habitent la forêt depuis les années 1970 et que le US Forest Service a commencé ses efforts pour les éliminer dans les années 1990.

Plus de 700 bovins ont été enlevés et le US Forest Service estime qu’il y a encore 50 à 250 vaches sauvages errant dans le Gila.

Le Service forestier a utilisé des méthodes létales pour retirer 65 bovins en une seule opération en février dernier, selon le Journal.

Le conseil des commissaires du comté de Grant soutient à l’unanimité le plan de suppression.

La période de consultation publique a commencé en novembre et se termine lundi.

Le co-fondateur du Center for Biological Diversity, Todd Schulke, a déclaré au Journal que son organisation soutenait l’approche du Service forestier, car l’alternative consiste à effectuer des rafles et cela conduit toujours à l’euthanasie de nombreux bovins en raison du stress et des blessures.

Selon le Journal, le plan proposé par le Service forestier rendrait disponibles des méthodes létales et non létales pour éliminer la population restante de bétail sans marque.

Les opérations se dérouleraient vraisemblablement en février, sur deux périodes de sept jours.

Le président de l’Association des éleveurs de bétail du Nouveau-Mexique, Loren Patterson, n’est pas d’accord avec le projet d’utiliser des mesures létales sur place.

Il a déclaré que les carcasses sont laissées sur place et que la viande est gaspillée, contrairement au bétail mis aux enchères, et que cette pratique risque de donner aux prédateurs le goût du bétail.

Patterson aimerait voir une période de consultation publique plus longue et une étude d’impact plus approfondie, ainsi qu’un rétablissement des allocations de pâturage aux éleveurs, qui, selon lui, seraient sur le terrain pour retirer le bétail non autorisé.

Il craint également que le Service forestier ne tue le bétail marqué qui erre dans l’espace.

La porte-parole du Service forestier, Maribeth Pecotte, a déclaré qu’au cours des décennies de déménagements passés, le Service forestier n’était au courant que d’une seule vache de marque qui avait été abattue.

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