Rupture! 60 000 moutons sont destinés demain à l’abattage depuis l’Afrique du Sud vers le Moyen-Orient ; Aidez à mettre fin à l’exportation en direct !
Le Conseil National des SPCA (NSPCA) est horrifié par l’arrivée du navire Al Shuwaikh qui devrait accoster dans le port de l’Est de Londres pour charger un « envoi » de 60 000 moutons destiné à l’abattage dans le Moyen-Orient. Le navire Al Shuwaikh a jeté l’ancre dans le port d’East London ce matin.
Al Mawashi, un importateur koweïtien, a enregistré une société à Afrique du Sud et fait appel à un exportateur local, Page Farming Trust, pour faciliter l’acquisition de quelque 60 000 moutons et le chargement de ces moutons sur le navire à partir de demain, le 17 septembre. L’entreprise aurait l’intention d’exporter 600 000 animaux, dont des moutons, des chèvres et des bovins, chaque année.
L’itinéraire et les conditions climatiques du voyage de l’Afrique du Sud au Moyen-Orient traverseront la mer d’Oman et entreront dans le détroit d’Ormuz. Ces zones sont confirmées comme des zones à haut risque de stress thermique pendant la période de mai à octobre.
Les températures extrêmes dans cette zone, qui restent constamment élevées sans répit, même pendant la nuit, rendent les moutons incapables de réguler leur température corporelle. Des preuves ont montré que lors des voyages entre mai et octobre, la chaleur et l’humidité combinées peuvent atteindre des niveaux catastrophiques provoquant un coup de chaleur, ce qui fait que les moutons « cuisent vivants ».
La chaleur n’est pas la seule préoccupation liée à cette pratique brutale. Les animaux sont encore plus compromis dans la mesure, sans toutefois s’y limiter : du manque d’appétit conduisant à l’épuisement ; Salmonellose ; Une densité de peuplement élevée, qui entraîne non seulement un inconfort physique et une incapacité à se reposer, mais également une restriction de nourriture et d’eau ; Pneumonie de causes multifactorielles ; Mal des transports; Modification de la période d’éclairage et de la photopériode entraînant du stress et un système immunitaire affaibli ; et Traumatismes physiques et blessures causés par une mer agitée.
Plus de 100 000 litres d’urine et de faisceaux s’accumulent sur un navire d’exportation vivant typique chaque jour où des moutons sont à bord. Le navire ne sera pas « emporté » jusqu’à ce que après ils ont débarqué. Les semaines d’accumulation de déchets non traités mélangées à des températures élevées créeront une boue d’excréments mortelle, rendant dangereux le fait de se coucher pour les animaux car ils risquent d’être enterrés vivants. L’ammoniac contenu dans les excréments empoisonne l’air, brûle les yeux et la gorge des personnes à bord et entraîne souvent des infections respiratoires.
« De nombreux animaux ne survivront pas au voyage, les morts cumulées sur les flottes d’Al Mawashi pour la période allant de 1980 au premier semestre 2017 sont supérieures à 1,5 million décès,» L’inspecteur principal Grace De Lange, directrice de l’unité de protection des animaux d’élevage de la NSPCA, a déclaré dans un communiqué déclaration. « Ceux qui survivent au voyage seront alors confrontés aux horreurs d’arriver dans un pays où il n’existe aucune loi sur la protection des animaux. Ils seront poussés dans les coffres des voitures et manipulés de manière inhumaine, pour ensuite être abattus en pleine conscience, souvent par des abatteurs non qualifiés, et en présence d’autres animaux.
La NSPCA estime que l’exportation d’animaux vivants par voie maritime à des fins d’abattage est totalement inacceptable et inutile. L’Afrique du Sud doit prendre position contre cette pratique odieuse et inutile qui non seulement garantit que les animaux ne souffrent pas inutilement, mais aide également l’économie en difficulté du pays.
Signez la pétition pour mettre fin à l’exportation brutale, inhumaine et insensée de moutons et d’autres animaux vivants. ICI!
Vous pouvez aider tous les animaux en choisissant la compassion dans votre assiette. #GoVeg