Rupture! La Malaisie détruit aujourd’hui près de 4 tonnes supplémentaires d’ivoire, envoyant un message au monde pour sauver nos éléphants de l’extinction
La Malaisie a incinéré aujourd’hui près de quatre tonnes d’ivoire qui ont été confisquées lors de 15 descentes de police menées sur une période de sept ans.
L’ivoire détruit aujourd’hui comprenait 3,7 tonnes de défenses et 228,89 kg d’ivoire partiellement transformé, notamment des perles, des baguettes, des blocs non sculptés et des bijoux. Tout l’ivoire confisqué provient de l’éléphant d’Afrique.
L’événement d’aujourd’hui est la deuxième destruction d’ivoire saisi en Malaisie, qui fait l’objet d’une surveillance croissante en raison de son rôle dans le transbordement de l’ivoire africain vers l’Asie.
« Les saisies et la destruction de produits de contrebande sont les bienvenues, mais ce n’est qu’en éliminant les coupables que nous pourrons mettre fin au problème qui dure depuis dix ans, la Malaisie étant utilisée comme plaque tournante de transit de premier plan », a déclaré Kanitha Krishnasamy, directrice du trafic pour l’Asie du Sud-Est, dans un communiqué. déclaration.
La majeure partie de l’ivoire détruit aujourd’hui a été saisie en 2016. La plus grande affaire de répression a eu lieu en 2011, lorsque 664 morceaux de défenses entières et partielles pesant 1,6 tonne ont été saisis. Le premier événement de destruction d’ivoire, en avril 2016, concernait 9,55 tonnes de défenses d’éléphant.
Les envois illicites de 15 cas provenaient de pays tels que le Mozambique, la Zambie et le Nigeria, et seraient destinés au Vietnam et à la Chine. Douze d’entre elles ont été réalisées à l’aéroport international de Kuala Lumpur, un point de transit privilégié par les trafiquants d’animaux sauvages. L’aéroport a vu une part importante de produits d’espèces sauvages entrer clandestinement dans ou via le pays en provenance d’Afrique, notamment des expéditions d’ivoire, de cornes de rhinocéros, d’écailles de pangolin africain, ainsi que des tortues en danger critique d’extinction.
Ces incidents mettent en évidence le rôle de plus en plus critique que joue l’industrie du transport aérien dans le commerce illicite mondial de l’ivoire. Les mesures coercitives ont été prises à la fois par les douanes royales malaisiennes et par le Département de la faune et des parcs nationaux de la péninsule malaisienne (PERHILITAN).
Par ailleurs, PERHILITAN a également révélé que trois ressortissants de Malaisie, du Vietnam et de Chine ont respectivement été arrêtés dans le cadre d’affaires de répression à l’extérieur d’un port ou d’un aéroport en 2016. Tous ont été poursuivis pour possession illégale d’un total de 112 défenses et ont été condamnés à des amendes s’élevant à 45 320 dollars.
Les efforts déployés par la Malaisie pour lutter contre ce commerce seront cruciaux dans la lutte mondiale contre le commerce illégal de l’ivoire. Le sujet sera parmi les nombreux débats lors de la 18e Conférence CoP de la CITES dans le cadre du rapport sur le Système d’information sur le commerce des éléphants (ETIS).
Le rapport ETIS 2019 place la Malaisie dans le même groupe 1 que le Nigeria et le Mozambique ; deux pays qui font généralement partie de la route commerciale des saisies d’ivoire et d’autres espèces sauvages effectuées en Malaisie. Les trois pays sont regroupés pour la première fois, ayant collectivement la deuxième plus grande valeur en poids d’ivoire saisi, et indiquant une fréquence et une ampleur élevées d’ivoire circulant à travers et depuis ces pays.
Le ministre a également déclaré à la presse que la Malaisie incinérerait les cornes de rhinocéros qu’elle avait précédemment saisies, ajoutant que cela n’aurait lieu qu’après que le gouvernement aurait reçu des rapports sur les spécimens qu’il avait envoyés pour identification en Afrique du Sud. En décembre, la Malaisie a incinéré 2,8 tonnes d’écailles de pangolin africain.
En juillet 2017, Hong Kong a saisi 7,2 tonnes d’ivoire en provenance de Malaisie et, en septembre, de nombreuses tonnes d’ivoire ont été trouvées dans le port de Sepanggar, Sabah, en route du Nigeria vers la Chine.
Le stock détruit aujourd’hui a été audité par l’Unité d’Audit Interne du Ministère, son Unité d’Intégrité et PERHILITAN.