Dans le cimetière des rorquals communs chassés par l’homme : le cliché fantomatique gagnant d’un concours de photographie
Il s’agit de la photo gagnante d’un concours de photographie sous-marine, une image saisissante et stimulante sur la chasse au petit rorqual au Groenland. Le titre du cliché est bien « os de baleine »
Une photographie choisie par le jury duPhotographe sous-marin de l’année 2024 et proclamé parmi les gagnants de l’année. Sur les fonds marins du Groenland, dans le bleu le plus profond, une torche éclaire de gigantesques os de petit rorqual Balaenoptera aiguerostrata.
C’est exactement ce que l’on appelle la photographie, « os de baleine ». C’est un cimetière de baleines dans l’Atlantique Nord, un paysage parfois inquiétant avec d’imposants squelettes de spécimens massacrés par les chasseurs de Tasiilaq.
Une fois harponné, le spectacle macabre se déplace vers le rivage. Sur ces côtes, les corps des rorquals communs seront déchiquetés pour obtenir de la viande et de la graisse. Les restes seront à nouveau confiés aux vagues de la mer. La marée haute les ramènera vers l’océan.
C’est un plan difficile à la fois en termes de ce qui nous est montré, et en termes de traitement, sous la calotte glaciaire du Groenland. C’est ainsi qu’un des jurés a expliqué sa préférence.
La combinaison de plongée et la lampe de poche lui confèrent une sensation d’extraterrestre en visite, la composition se déroule sans effort et attire l’œil sur le bon voyage pour raconter l’histoire », a commenté un autre juré.
L’histoire que nous raconte ce plan résume une activité qui, pour la communauté de Tasiilaq, qui compte environ 2000 habitants, est une moment de partage, mais aussi nourriture pour la pensée.
La chasse représente toujours une composante importante de la vie et de la culture des habitants du Groenland. Bien que les pêcheurs en tuent un peu moins d’une douzaine chaque année, la chasse commerciale à la baleine a réduit de moitié la population de ces baleines à fanons entre 1940 et 1983.
Le comité scientifique deCommission baleinière internationale a établi des limites au fil du temps pour protéger ces espèces. Aujourd’hui, l’état de conservation du Balaenoptera aiguerostrata cependant, cela est considéré comme peu préoccupant.
Source : Photographe sous-marin de l’année