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« Les plages appartiennent à tout le monde » : le maire de Bacoli ordonne aux plages militaires de restituer 25 mille mètres carrés de plage

À Bacoli, dans la province de Naples, le maire Josi Gerardo Della Ragione a signé une disposition qui oblige les plages militaires à libérer plus de 25 mille mètres carrés de plages* entre Miseno et Miliscola, en les restituant aux citoyens. Des contrôles effectués par la municipalité, il est ressorti que les concessionnaires avaient dépassé la zone autorisée, occupant illégalement des étendues de plage publique jusqu'au rivage.

« J'ai toujours cru que la bataille des plages libres était une bataille sacro-sainte de civilisation.», avec ces mots Josi Gerardo Della Ragione, maire de Bacoli, dans la province de Naples, poursuit son combat pour la légalité.

Aujourd'hui connu pour ses interventions fortes (et de nombreuses administrations devraient suivre son exemple) dans de nombreuses questions concernant le bien commun et la défense des citoyens, Della Ragione vise désormais à ce que le public se réapproprie une bonne partie des plages militaires qui surgissent le long de la côte de Bacoli.

Nous avons soigneusement étudié toutes les concessions accordées aux plages militaires sur nos plages, dans les zones domaniales. Nous avons récupéré tous les papiers, documents. Et nous avons découvert que les concessionnaires privés des établissements militaires ont dépassé l'occupation de la plage, avec parasols et transats, de plus de 25 mille mètres carrés. En pratique, les concessions accordées par le gouvernement italien en 1995 coïncident avec la superficie clôturée en hiver. Et pas avec celui occupé l’été, jusqu’au rivage.

De quoi parle-t-on ?

À Bacoli, au cœur des Campi Flegrei, se trouvent depuis des décennies des plages militaires de la Marine et de l'Armée de l'Air pour des raisons historiques, stratégiques et logistiques.

La région de Bacoli, avec Miseno et Pozzuoli, est historiquement un centre militaire maritime depuis l'époque romaine. À Miseno, à quelques kilomètres de là, se trouvait la flotte impériale romaine, la base navale la plus importante de l'Empire. Au cours des siècles suivants, la position stratégique du golfe de Pouzzoles reste cruciale : il contrôle l'accès à la mer Tyrrhénienne et est situé très près de Naples, siège de commandements et d'infrastructures militaires.

À Bacoli et dans la commune voisine de Monte di Procida se trouvent depuis toujours des installations de logistique et de formation de la marine italienne, liées à la base de Nisida et au commandement logistique de Naples.

Le Lido militaire de la Marine est un établissement balnéaire réservé aux militaires et aux familles, créé après la guerre à des fins récréatives, exploitant les zones maritimes appartenant à l'État et déjà sous juridiction militaire. Il en va de même pour l'Armée de l'Air, qui a toujours eu une forte présence dans la zone métropolitaine de Naples (base de Capodichino et Pozzuoli Air Force Academy, fondée en 1961). Bacoli représentait – et représente toujours – une zone idéale pour les loisirs des militaires et des familles des militaires. Pour cette raison, les plages ont été créées en tant que « clubs de loisirs » militaires, comme il en existe également pour l'armée.

Mais il semble qu'ils aient exagéré et Della Ragione veut fixer une limite.

Décision du maire Della Ragione

J'ai signé la lettre qui oblige les plages militaires de Bacoli à libérer 25 000 m2 de plage à Miseno et Miliscola. Vingt-cinq mille mètres carrés. C’est un immense morceau de plage, long de centaines et de centaines de mètres. Tout le monde pourra en profiter. Maintenant et surtout dès l’été prochain. Aujourd’hui, nous faisons valoir un point historique qui rétablit un droit refusé.

Ce qui ressort de l'analyse des concessions accordées aux plages militaires sur les plages, dans les zones appartenant à l'État, c'est que les concessionnaires privés des établissements militaires auraient dépassé l'occupation de la plage, avec parasols et transats, sur plus de 25 000 mètres carrés.

En pratique, les concessions accordées par le gouvernement italien en 1995 coïncident avec la superficie clôturée en hiver. Et pas avec celui occupé l’été, jusqu’au rivage. C’est ainsi que nous libérons un morceau de la ville. Une immense plage, très précieuse : car elle est entièrement tournée vers la mer. (…) Des entrepôts illégaux démolis, aux clôtures démolies, aux plages libérées. Miseno et Miliscola auront 50% de plage gratuite.

Miseno et Miliscola représentent les deux plus grandes zones côtières de Bacoli : ici même, le maire Della Ragione mène une lutte contre les constructions illégales, pour restituer des kilomètres de plage aux citoyens et rétablir la légalité.

Et ceci est une autre pièce.

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