« Libérons les deux buses attachées devant le siège de la Coldiretti : hors du Moyen Âge ! » : l'appel contre cette pratique cruelle
Deux buses de Harris attachées devant le siège de Coldiretti : LAV signale une nouvelle fois un cas de maltraitance animale qui se répète depuis un an
Ils devraient voler librement, mais deux Buses de Harris continuent de vivre enchaînées devant le siège national de Coldiretti. Après une première plainte l'année dernière, les deux rapaces avaient été déplacés, mais sont désormais retournés à leur sort de captivité. Les images diffusées par LAV montrent les animaux gardés à l'extérieur, souvent sans eau ni abri, utilisés comme moyen de dissuasion contre d'autres oiseaux.
Un comportement qui représente une forme de maltraitance animale déguisée en contrôle des oiseaux. L'association de défense des animaux a une nouvelle fois documenté la situation, accusant Coldiretti de.
Une plainte qui dure depuis plus d'un an
Déjà en octobre 2024, LAV avait publié une vidéo dans laquelle une buse était vue attachée à une malle devant le siège de Coldiretti. L'association a ensuite invité les citoyens à manifester sur les réseaux sociaux du groupe agricole avec le slogan « Hors du Moyen Âge ! ». Un an plus tard, la scène semble se répéter à l’identique, comme si rien n’avait changé.
La buse de Harris, oiseau de proie originaire d'Amérique, est une espèce intelligente et sociale, impropre à la vie en captivité, encore moins à être utilisée comme « épouvantail vivant ». Or, c’est précisément dans ce but que les animaux restent enchaînés pendant des heures, sous le soleil ou sous la pluie, dans un contexte contraire à tout principe de bien-être animal.
Derrière le prétexte de « dommages à l'agriculture », selon le LAV, se cache une vision archaïque de la relation entre l'homme et la nature. Au lieu d’adopter des solutions durables et non sanglantes, Coldiretti – accuse l’association – continue de recourir à des méthodes de coercition et d’exploitation.
La contestation ne s'arrête pas : LAV réclame des mesures immédiates et invite l'opinion publique à faire entendre sa voix. Car garder des animaux attachés pour effrayer les autres animaux est le symbole d'une mentalité qui ignore le respect de la vie sauvage et la liberté que représentent ces oiseaux de proie.
