Sécurité des piscines en Italie: la facture approuvée pour éviter les tragédies
Chaque année, en Italie, trop de gens perdent la vie en noyant, un drame qui impose une réflexion urgente aux mesures de sécurité
Chaque année en Italie, en moyenne, 328 personnes meurent en noyade, une statistique tragique qui nous oblige à réfléchir aux mesures de sécurité nécessaires pour prévenir les accidents similaires.
Il y a quelques jours, un garçon de 7 ans a perdu la vie dans une piscine à Gallipoli, un cas qui ramène la question de la sécurité dans les structures aquatiques.
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Face à cette réalité, au cours de ces heures, le Conseil des ministres a approuvé un projet de loi sur les piscines, dans le but de mettre en œuvre de nouvelles réglementations.
Nombres alarmants sur les noyades
Selon les données de l'ISTAT, en Italie entre 2017 et 2021, 1 642 décès ont été enregistrés par noyade, avec un impact inquiétant entre les enfants et les adolescents. Parmi ces victimes, 206 concernent les personnes âgées de 0 à 19 ans, avec une prédominance masculine (81%) dans les décès infantiles. Mais la tragédie n'a pas lieu uniquement dans les mers, les rivières ou les lacs: les piscines domestiques sont un autre scénario trop souvent le théâtre des accidents. En particulier, 53% des noyades dans les piscines impliquent des enfants de moins de 9 ans.
L'un des aspects les plus critiques soulignés dans le nouveau projet de loi concerne l'absence d'un cadre réglementaire homogène en Italie. Actuellement, toutes les régions n'ont pas de lois complètes pour la sécurité dans les piscines, publiques et privées. Le projet de loi propose donc un règlement de l'État qui définit une «norme de protection minimale» valide sur tout le territoire national.
Pools domestiques: obligation des dispositifs de sécurité
Un élément central du DDL concerne la sécurité dans les piscines domestiques, communément appelées «piscines de catégorie B», et l'obligation d'équiper ces piscines de dispositifs de sécurité, tels que des barrières assurmontables ou des feuilles rigides, de réduire le risque de noyade, ainsi que d'un gilet de sauvetage pour chaque 100 mètres carrés. Bien que ces appareils puissent sembler une protection fondamentale, le coût d'un système de sécurité complet peut être assez élevé, avec des obstacles qui coûtent des milliers d'euros.
Le DDL prévoit également un renforcement des contrôles dans les piscines publiques. Chaque structure doit avoir une supervision interne par le gestionnaire et un contrôle externe contre l'ASL. Si des irrégularités sont trouvées pendant les contrôles, les ASL peuvent imposer des cas correctifs et, dans les cas graves, organiser la fermeture du système. Les sanctions administratives sont prévues pour ceux qui ne respectent pas les règles, avec des amendes allant de 1 000 à 6 000 euros, selon la gravité de la violation. Parmi les infractions les plus graves, citons le manque de surveillance des baigneurs et la dépasse du nombre maximal de personnes admises dans la piscine.
Communication obligatoire pour les piscines domestiques
Les propriétaires de natation privés devront également respecter les nouvelles règles: en plus de garantir la sécurité et l'entretien, ils devront communiquer le début de l'activité à l'ASL. Le fait de ne pas communiquer sera sanctionné, avec l'intention d'empêcher les piscines infructueuses de devenir une menace pour la sécurité.
Le projet de loi vise à protéger la vie des gens, en particulier le plus jeune, et à améliorer la sécurité dans les piscines, un endroit qui, malheureusement, se transforme trop souvent en théâtre de tragédies évitables.
La prochaine étape serait de mettre en œuvre ces lois avec rigueur et sensibilisation, pour s'assurer qu'aucune autre vie n'est perdue en raison de négligence.
Sources: Conseil des ministres / IS
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