« Les chèvres sont données » : trop de chèvres à Alicudi et le maire les donne en les livrant au port
Il y a trop de chèvres sur l'île d'Alicudi et les habitants n'en peuvent plus. Pour résoudre le problème, l'administration a décidé de confier les animaux à des éleveurs et à des entreprises afin d'éradiquer l'espèce localement.
Alicudi, une petite merveille des îles Éoliennes, n'est plus célèbre pour sa nature intacte et ses eaux. Devenu l'île aux chèvres car il y a beaucoup de chèvres dans la nature et elles ont clairement dépassé le nombre d'habitants.
Il y en a tellement que les habitants parlent d'une « invasion », demandant à l'administration locale d'intervenir. La population caprine Capra hircus a connu une croissance spectaculaire. Ils seraient 600 et le maire de Lipari, Riccardo Gullo, a imaginé un plan singulier.
Dans un document public, la municipalité de Lipari a annoncé la libre élimination des chèvres sauvages d'Alicudi afin d'éradiquer l'espèce. Mais comment? En faisant don des chèvres aux agriculteurs qui en font la demande, par exemple un maximum de 50 personnes pour chaque entreprise.
Les actions de contrôle entreprises par la municipalité comprennent la capture des chèvres, les tests sanitaires effectués par l'ASP de Messine et la livraison des animaux dans des cages adaptées au transport. Les vétérinaires surveilleront leurs déplacements conformément aux lois sur le bien-être animal.
Les éleveurs pourront récupérer le chargement au port d'Alicudi, comme un colis postal. Cependant, nous parlons d'êtres sensibles. Nous procéderons de cette manière jusqu'à épuisement des articles disponibles. Les candidatures peuvent être déposées jusqu'au 10 avril.
Il s'agit d'un transfert gratuit afin de nettoyer les chèvres Alicudi. La présence d'animaux a un impact non négligeable sur les cultures agricoles, selon son étendue.
Mais à Alicudi les chèvres ne sont pas tombées du ciel. Ils ont été introduits sur l’île et, au fil des années, se sont reproduits dans la nature de manière incontrôlée, sans véritable gestion. Les déplacer d’un côté à l’autre pour libérer l’île, pourrait-il vraiment être une solution ?
Source : Commune de Lipari