Plus de 500 oiseaux étudiés par Darwin pour la théorie de l'évolution ont été relâchés aux Galapagos, « c'est un triomphe »
Succès de la conservation aux Galapagos, où de nombreuses organisations ont uni leurs forces pour réintroduire plus de 500 pinsons de Darwin, les oiseaux qui ont inspiré la théorie de l'évolution
En Équateur, nous célébrons la réintroduction de plus de 500 oiseaux étudiés par Charles Darwin et, sans surprise, connus sous le nom de « pinsons de Darwin ». ET un véritable succès de conservation atteint sur l'île Floreana, aux Galapagos.
Ici, dans les plaines et les hauts plateaux, 5 espèces indigènes de pinsons ont été relâchées dans la nature dans le cadre du plus grand projet de conservation jamais connu par l'archipel. La sortie finale a eu lieu en février 2024.
L'initiative a été menée par le parc national des Galapagos et le Agence de biosécurité des Galapagosen collaboration avec diverses organisations de protection de l'environnement et centres de recherche internationaux.
L'objectif était de lutter contre les espèces envahissantes pour le restauration de plantes et d'animaux indigènes disparu sur l'île. Parmi eux, 510 pinsons pour être exact, tous surveillés via des émetteurs radio par des experts et des gardes du parc.
Nous planifions ce moment depuis tant d'années, c'est surréaliste de le vivre. La libération de ces pinsons marque un moment monumental pour l'avenir de Floreana» a commenté Paula Castaño, directrice de Conservation de l'île.
Les pinsons de Darwin sont des espèces clés qui ont inspiré la théorie de l'évolution formulée par le naturaliste anglais. Ces oiseaux ont ont adapté leurs habitudes et leurs traits au territoire et à la disponibilité de la nourriture.
Certains se nourrissent d’insectes, d’autres sont végétariens par exemple. Leurs becs et leurs tailles corporelles sont différents car leurs besoins sont différents. Les pinsons de Darwin, qui comptent environ 14 espèces, jouent un rôle fondamental dans la flore et la faune locales.
Ils agissent comme pollinisateurs, dispersent les graines, contrôlent la prolifération des insectes. Parmi les pinsons réintroduits se trouve le pinson arboricole de Charles, Camarhynchus pauvre, une espèce que l'on trouve uniquement sur l'île Floreana. Il faut leur garantir un avenir.
Ce sera là Centre de recherche Konrad Lorenz de l'Université de Vienne pour suivre la croissance des populations restaurées à l'aide de drones de pointe. Les premiers signes positifs sont déjà là.
Source : Fiducie pour la conservation de la faune Durrell