Cuccioli di fossa

Quatre chiots Madagascar Fossa sont nés (en danger d'extinction) pour la première fois en Italie: mais une vie les attend dans un zoo

Quatre chiots Fossa sont nés au zoo de Naples, pour la première fois en Italie. Un succès scientifique, mais aussi le symbole d'une espèce qui ne survit que derrière les barreaux en captivité

Une naissance sans précédent a eu lieu au zoo de Naples: quatre chiots Pit sont venus au monde pour la première fois en Italie. Deux hommes et deux femmes, ont baptisé Marie, Claire, Kevin et Rasmus, les deux premiers en hommage aux chiffres liés à l'histoire du zoo, les deux autres aux joueurs de Bruyne et Højlund. L'événement a été accueilli comme un objectif dans la conservation d'une espèce rare, mais derrière l'enthousiasme, une vérité moins romantique est cachée: ces animaux.

La fosse (Cryptoproca ferox) est le plus grand carnivore de Madagascar, un prédateur agile et solitaire, également le protagoniste du film Madagascar. Cependant, en réalité, sa vie est loin d'être dessin animé. Avec moins de 2 000 échantillons dans la nature, l'espèce est classée comme « vulnérable » par l'IICCN.

La déforestation de la Madagascar, le braconnage et la perte progressive d'habitat ont considérablement réduit la population. D'où la nécessité de programmes de reproduction en captivité, considérés comme essentiels pour assurer la survie de l'espèce.

Conservation ou captivité déguisée en salut?

Comme mentionné, la naissance de ces chiots est présentée comme une victoire pour la science européenne et le zoo, mais ce n'est pas vraiment comme ça. Est-ce vraiment un succès de voir une espèce qui devrait se dérouler librement dans la forêt de Madagascar pour se développer entre les murs d'une clôture?

La mère, Tonga, les soulève sous le contrôle vétérinaire, mais leur destin semble déjà écrit: faire partie des programmes de reproduction en captivité, utile pour la conservation génétique mais incapable de retourner la liberté perdue.

Les experts du zoo parlent d'un « objectif d'équipe » pour la biodiversité, mais le jeu se joue à l'ensemble de son habitat naturel. La reproduction de la capivité est souvent le seul du salut pour les espèces de déclin, mais il représente également la défaite d'un équilibre écologique désormais brisé.

Le prix de la survie

Les quatre petites fosses se développeront dans un environnement protégé, sans connaître l'odeur des forêts tropicales ou la chasse aux lémuriens, leur proie naturelle. Leur agilité sera exercée entre les branches artificielles et les regards curieux des visiteurs. C'est le paradoxe de la conservation moderne: préserver l'espèce en sacrifiant la liberté des individus.

Le zoo de Naples célèbre le résultat comme un espoir pour l'avenir, mais le véritable défi reste ailleurs: protéger la Madagascar, réduire la destruction des forêts et s'assurer que les stands continuent de vivre là où ils appartiennent, non comme des attractions mais comme des symboles d'une nature qui doivent revenir à la libre.

Source: Naples / Facebook Zoo

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