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Sacs en plastique : je vais vous dire pourquoi leur interdiction en Californie n’a pas fonctionné (et est devenue l’emblème de l’échec)

La tentative de la Californie d’interdire les sacs en plastique à usage unique a échoué face à l’augmentation des déchets plastiques. L’État tente désormais de résoudre ce problème avec une nouvelle législation.

Il y a dix ans, le Californie est devenu le premier État américain à interdire les sacs en plastique usage uniqueouvrant la voie à une vague de législation anti-plastique d’un océan à l’autre. Mais depuis que la Californie a abandonné les sacs en plastique, les installations de recyclage et les militants écologistes ont remarqué une tendance particulière : les sacs en plastique sont gaspillés en fonction du poids. augmentaient à des niveaux sans précédent.

Selon un rapport du groupe de défense des consommateurs CALPIRG, 157 385 tonnes de déchets de sacs en plastique ont été jetées en Californie l’année où la loi a été adoptée. Or, en 2022, le tonnage de sacs plastiques jetés était a grimpé à 231 072, avec un bond de 47%. Même en tenant compte de l’augmentation de la population, ce chiffre est passé de 4,08 tonnes pour 1 000 habitants en 2014 à 5,89 tonnes pour 1 000 personnes en 2022.

Il s’avère que le problème résidait dans un article de la loi qui permettait aux épiceries et aux grands détaillants de fournir des sacs en plastique plus épais et plus lourds aux clients pour le prix d’un centime.

Tout cela est devenu l’emblème d’un l’expérience a échoué.

Ce qui s’est passé?

C’était une décision consciente de créer une voie pour un type de sac réutilisable qui existait à peine. Ces sacs « réutilisables » sont fabriqués à partir d’un matériau appelé HDPE, qui est plus épais et plus lourd que les anciens sacs en plastique LDPE. Et bien que les deux matériaux puissent être recyclés, et dans les contextes commerciaux et agricoles, ils sont souvent recyclés, en général.

Fondamentalement, ce qui s’est passé, c’est que les fabricants de sacs en plastique ont inventé ces sacs en plastique plus épais qui répondent techniquement à la définition de réutilisables, mais ne sont clairement pas réutilisés et ne ressemblent pas à des sacs réutilisables : ils contournent simplement l’intention de la loi.

Les législateurs californiens espèrent désormais corrige cette erreur adopter une loi qui comble cette lacune et interdire ces sacs en plastique épais offert à la caisse. L’idée est de revenir en arrière et de redéfinir les sacs réutilisables comme un moyen de se débarrasser de tous ces inconvénients que l’on voit maintenant très couramment dans les épiceries.

Le problème de la pollution plastique

Les sacs en plastique épais ne correspondent pas à ce que les consommateurs ont demandé lorsqu’ils ont voté massivement en faveur de l’interdiction des sacs en Californie dans les urnes. Les Californiens veulent moins de plastique, pas plus.

Le projet de loi a été co-écrit par le sénateur Ben Allen, la députée Rebecca Bauer-Kahan, D-Orinda, et la sénatrice Catherine Blakespear, D-Encinitas. Des recherches ont montré que le problème du plastique s’aggrave.

Le plastique était trouvé partout Les scientifiques ont étudié : depuis les fosses océaniques les plus profondes jusqu’aux plus hauts sommets alpins. Les plastiques à base de pétrole ne sont pas biodégradables. Au fil du temps, ils se décomposent en morceaux de plus en plus petits, appelés microplastiques, microfibres et nanoplastiques, et ont été retrouvés dans la poussière domestique, l’eau potable, les tissus humains et le sang.

Ces petits morceaux de plastique contiennent également des produits chimiques et des métaux lourds connus pour provoquer des maladies. Nous sommes littéralement étouffant notre planète avec des déchets plastiques. En fait, 5 000 milliards de sacs sont utilisés dans le monde chaque année et la durée moyenne d’utilisation par sac est de 12 minutes. En 2018, l’Environmental Protection Agency a estimé que seulement 8,7 % de tout le plastique était réellement recyclé.

Que souhaitons-nous faire avec la nouvelle loi ?

Cette loi radicale vise à éliminer progressivement le plastique à usage unique grâce à un concept politique connu sous le nom de Responsabilité élargie du producteurqui déplace le fardeau des déchets des consommateurs vers les villes et les entreprises qui fabriquent des produits ayant un impact environnemental.

La loi accorde également aux entreprises du secteur du plastique une surveillance et une autorité étendues pour gérer, exécuter et rendre compte du programme, par l’intermédiaire d’une organisation de responsabilité des producteurs, qui sera composée de représentants de l’industrie.

La législation exige que d’ici le 1er janvier 2028 au moins 30 % des articles en plastique vendus, distribués ou importés dans l’État sont recyclables. D’ici 2032, ce chiffre atteindra 65 %. Il demande également un Réduction de 25 % des déchets plastiques à usage unique d’ici 2032 et donne à CalRecycle le pouvoir d’augmenter ce pourcentage si la quantité de plastique dans l’économie et le flux de déchets augmentent. Dans le cas du polystyrène expansé, ce chiffre doit atteindre 25 % d’ici 2025. Si ce chiffre n’est pas atteint, la mousse omniprésente et difficile à recycler sera interdite.

Source : Phys

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