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Victoire pour le hall des pesticides: la France réadmet Ce dangereux insecticide (ennemi des abeilles) interdit pendant des années

La France est de retour et réadmission acétamipride, un insecticide dangereux interdit depuis 2018. Il n'y a pas de pénurie de critiques des écologistes et de l'opinion publique, et une pétition est née contre cette décision qui favorise le lobby des pesticides

La France est de retour sur leAcétamipride, pesticide très controversé et interdit dans le pays depuis 2018. Grâce au projet de loi contesté Dipplomb, récemment approuvé, le pesticide sera en mesure de revenir en dérogation, avec des limitations: l'autorisation est valable pour seulement trois ans et ne concerne les secteurs agricoles spécifiques, tels que la production de betteraves et de noisettes. L'objectif déclaré est de réduire l'écart de compétitivité avec d'autres pays européens, où l'utilisation d'acétamipride est autorisée jusqu'en 2033.

Une décision qui vous fait discuter, également parce qu'elle est fondée sur le principe – apparemment logique – de réciprocité: si les autres États peuvent l'utiliser, pourquoi pas? Mais le court-circuit est né ici.

Qu'est-ce que l'acétamipride et pourquoi c'est dangereux

L'acétamipride est un insecticide appartenant à la famille des néonicotinoïdes, des substances qui agissent sur le système nerveux des insectes, les paralysant et les tuant. Il est efficace, bien sûr, mais aussi radicalement pas sélectif. Pour payer le prix ne sont pas seulement les insectes « nocifs », mais aussi ceux « utiles », tels que les abeilles, les bombes et les papillons, fondamentaux pour la pollinisation et donc pour l'équilibre des écosystèmes.

Non seulement ça, Plusieurs études scientifiques ont lié l'exposition à l'acétamipride aux troubles neurologiques, aux maladies neurodégénératives et aux tumeursen particulier chez les enfants. Il est donc considéré comme une substance à risque même pour la santé humaine, à tel point que son utilisation avait été interdite précisément par précaution.

Pourtant, malgré ces données, elle est désormais réadmée, en raison de « besoins économiques solides ».

Un inverse dangereux

Le sénateur Laurent Duplomb, promoteur de la loi, a présenté la réintroduction de l'acétamipride comme une mesure « exceptionnelle » pour défendre les agriculteurs contre la compétition déloyale de ceux qui, en dehors de la France, peuvent toujours utiliser le pesticide. Mais le problème est précisément le suivant: au lieu de demander aux autres d'élever les normes, vous choisissez de les abaisser tous.

Comme cela arrive souvent, la bataille pour la compétitivité se transforme en une course vers le bas. Et faire les dépenses ne sera pas seulement les insectes, mais aussi les agriculteurs eux-mêmes, qui restent coincés dans un système qui offre des solutions toxiques à leurs problèmes structurels: le changement climatique, le déclin de la fertilité des sols, la rareté de la recherche sur les alternatives durables.

La demande de réintroduction de cet insecticide néonicotineide provient avant tout des producteurs de betteraves de sucre, qui prétendent n'avoir aucune alternative efficace pour protéger leurs cultures. La FNSEA et la coordination rurale, la deuxième union agricole la plus importante, dénoncent une « concurrence déloyale » par les producteurs européens et craignent l'importation de sucre ou de noisettes cultivées avec des pesticides interdits en France.

La pétition pour bloquer la réadmission du pesticide

Pour s'opposer à la loi Duplicomb ne sont pas seulement des scientifiques et des écologistes. La société civile française a réagi avec force: Une pétition en ligne contre la réintroduction d'Acetamiprid a collecté plus de 180 000 signatures Dans environ une semaine, devenant l'un des plus viraux de l'histoire récente du pays.

La pétition, lancée par un étudiant de 23 ans, dénonce « Une aberration scientifique, éthique, environnementale et santé« Et demande non seulement l'abrogation de la loi, mais aussi une consultation publique avec des experts en santé, en agriculture et en écologie.

Selon le président de la Commission des affaires économiques aurélie Trouvé, le nombre de signatures est « incroyable » e démontre combien l'opinion publique est contraire à cette décision. En septembre, il sera décidé si la pétition peut être discutée en classe. Si vous voulez le signer, vous pouvez le faire ici.

Il est vraiment dommage qu'un pays comme la France, le seul à avoir le courage d'interdire l'acétamipride pour protéger la santé et l'environnement, a maintenant décidé de prendre du recul. Un signal inquiétant, qui risque d'affaiblir l'engagement européen dans une agriculture plus durable et plus sûre. Heureusement, la société civile se moque et fait entendre sa voix sur un thème aussi crucial. Nous espérons que de cette pression d'en bas naîtra la poussée pour inverser le cours.

Source: Assemblée nationale / Le Monde

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