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Arrêt historique de la Cour de cassation sur le glacier de la Marmolada : les glaciers relèvent des eaux publiques

Pour la première fois, la Cour suprême s'exprime spécifiquement sur le thème d'un glacier, en établissant des principes concernant la gestion des eaux publiques et leur qualification juridique. Dans cette affaire, la décision concerne le recours introduit par Marmolada srl ​​​​contre la Province Autonome de Trente

Tout sur un glaciery compris les concessions de domaines skiables de l'État, relève des zones de « propriété publique de l'eau » : c'est-à-dire, en substance, eau publiquede sorte que les décisions administratives doivent être prises sur la base des principes de protection maximale de l'environnement, car elles peuvent affecter les ressources en eau.

La Cour de cassation vient de le constater dans un arrêt historique né d'un litige entre l'entreprise végétale Marmolada Srl et la province de Trente, lui-même né d'une question concernant larenouvellement de la concession d'usage du glacier au sein du domaine skiable (l'entreprise de l'usine a soutenu que le Tribunal Supérieur des Eaux Publiques était l'organe judiciaire chargé de résoudre l'affaire, tandis que la Province de Trente estimait que la compétence revenait au juge administratif).

A la Marmolada il y a un nouveau vêlage du glacier, avec une crevasse d'environ 200 mètres

Bien que la circonstance ne soit pas contestée entre les parties, il est jugé opportun, à titre préliminaire, également en raison de l'absence de précédent à cet égard, de préciser que les glaciers entrent dans la catégorie des biens pouvant être classés comme « eaux publiques » – lit-on dans l'arrêt de la Cour de cassation. Mise en œuvre du Statut du Trentin-Haut-Adige qui, en prévoyant le transfert des biens aux provinces et à la région, prévoit le transfert de la propriété de l'eau de l'État aux provinces autonomes, ce qui inclut expressément les glaciers (art. 8 lettre e). Dans le même sens, la loi provinciale de Trente n. 18 de 1976, qui mentionne les glaciers parmi les biens de la propriété provinciale des eaux (art. 4 lettre a).

En outre : le glacier de la Marmolada est inscrit sur la Liste des Eaux Publiques de la Province de Trente (…). Enfin, on peut observer, conformément à la doctrine, que les glaciers font partie intégrante de la source, ou des groupes sources, qui se trouvent à sa base, ce qui justifie, d'un point de vue naturaliste, leur inclusion dans le catégorie des eaux publiques ».

La Cour suprême établit donc que les glaciers entrent dans la catégorie des eaux publiques et que la compétence revient à la Cour supérieure des eaux publiques, qui doit trancher le litige car la question soulevée a un impact immédiat et direct sur l'utilisation des eaux glaciaires de l'État. propriété. En particulier, le litige sur la durée de la concession et l'absence de clauses d'indemnisation impliquent une ingérence directe dans le régime de gestion du domaine hydraulique de l'État, justifiant la compétence d'un juge spécialisé et technique pour trancher le litige.

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