Gorilla Fasano

Né un deuxième ourson de gorille à Zoosafari à Fasano (mais lui aussi ne verra jamais la forêt)

Au Zoosafari de Fasano, un gorille masculin est né, c'est la deuxième naissance en un mois après cinquante ans d'absence. Un événement rare et scientifiquement important, mais marqué par les limites de la captivité imposées dans ces structures

Quelques jours après la naissance d'un chiot gorille femelle – qui pour l'instant n'a pas encore de nom – au Zoosafari de Fasano, un chiot de gorille masculin a été révélé. Il s'agit de la première naissance de la jeune mère Tonka, fille de Tamani, la mère de la fille qui est inspirée par la petite fille à prendre soin du bébé.

Une vie en captivité n'est pas la vie

Comme mentionné, il s'agit de la deuxième naissance du gorille en Italie en moins d'un mois après près de cinquante ans. Pourtant, bien que les nouvelles soient présentées comme exceptionnelles et une grande victoire pour la conservation de l'espèce, le contexte reste problématique: ces animaux vivront toute leur vie en captivité, loin de la forêt africaine et des comportements naturels de leur groupe social.

Dans la nature, les gorilles voyagent des kilomètres par jour, vivent dans de nombreux groupes et développent des comportements sociaux et éthiques complexes. En captivité, même dans le meilleur zoo, la liberté de mouvement et les interactions naturelles sont inévitablement limitées.

L'événement Fasano, bien qu'il soit un objectif scientifique, souligne à quel point la survie de l'espèce dépend aujourd'hui des programmes de contrôle humain et de reproduction programmée, plutôt que de la capacité de la nature de la protection.

Si, d'une part, la naissance du petit gorille représente l'espoir de biodiversité, de l'autre, il est impossible d'ignorer le renoncement à la liberté. Le chiot ne connaîtra jamais la forêt, ses mouvements seront limités et sa vie dépendra d'interventions humaines constantes. Peut-être que la joie de la naissance ne devrait pas obscurcir la réalité: la conservation en captivité est nécessaire, mais c'est aussi un avertissement sur la fragilité des espèces et la dépendance humaine pour leur survie.

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