Sous un ciel de fumée : la lutte désespérée contre les flammes au Pérou, même l'ours andin est en danger
Le Pérou est dévasté par des incendies de forêt qui ont coûté la vie à au moins 15 personnes. Malgré cela, le gouvernement central ne veut pas déclarer l’état d’urgence environnementale.
L'urgence des incendies de forêt au Pérou a atteint des niveaux alarmants, avec plus de 3 300 hectares de terres naturelles et agricoles dévastées ces dernières semaines. Le phénomène, principalement provoqué par activités humaines et intensifiées par la crise climatiquea gravement touché 22 des 24 régions du pays, avec des épidémies actives dans des zones clés telles que l'Amazonie et la région andine.
Cusco semble être la zone la plus touchée, où ils sont comptés au moins 31 feux actifs. Malgré les efforts déployés pour contenir la catastrophe, des vents violents et des conditions météorologiques difficiles continuent d'entraver les opérations de lutte contre les incendies, compliquant ainsi l'utilisation des moyens aériens.
Le bilan humain est tout aussi tragique : au moins 15 personnes ont perdu la viedont 10 ces dernières semaines, dont la plupart étaient des personnes âgées. Plus de 1 800 personnes ont été touchées des incendies, qui ont détruit non seulement des écosystèmes fragiles, mais aussi des vies et des moyens de subsistance, menacer la biodiversité unique du pays. Parmi les espèces en péril figure l'ours andin, l'un des animaux emblématiques du Pérou, dont l'habitat a été gravement endommagé par les flammes.
Le gouvernement rejette l'état d'urgence environnementale
Le Premier ministre péruvien, Gustavo Adrianzén, a confirmé que la plupart des incendies ça a été déclenché par l'hommegrâce à des pratiques agricoles non durables et à des lois qui favorisent souvent l’expansion agricole au détriment de l’environnement. L'aggravation de cette situation est mise en évidence par la demande de plusieurs régions péruviennes, dont Amazonas, Cusco et Ucayali, de déclarer l'état d'urgence environnementale. Cependant, jusqu'à présent, le gouvernement central a hésité, plaidant en faveur d'une déclaration formelle.
Les autorités locales et les organisations civiques, telles que le Bureau du Médiateur et le Collège des anthropologues du Pérou, ont exhorté le gouvernement à prendre des mesures plus incisivescar chaque jour qui passe voit de nouveaux dégâts sur les écosystèmes naturels et les communautés humaines. En particulier l'Amazonie péruviennele poumon vert de la planète, est assiégé par des flammes imparables qui menacent de détruire des espèces rares et de précieuses ressources naturelles.
Malgré les difficultés, 60% des incendies ont été éteints grâce aux efforts de la Protection Civile et des communautés locales. Cependant, sans une réponse plus rapide et une coordination efficace, la dévastation s’ensuit. pourrait continuer à s'étendrecompromettant irrémédiablement l’avenir écologique et humain du pays.