Images satellite de la vallée du Pô suffocante : la pollution de plus en plus inquiétante est visible depuis l’espace
Les images arrivant de l’espace montrent les différentes phases de concentration de PM10 au cours du mois de janvier 2024 dans la vallée du Pô : c’est une pollution de l’air au-delà de toutes les limites imaginables
Un système de haute pression, dominant la haute atmosphère au-dessus du sud de l’Europe, provoque une détérioration de la qualité de l’air en Italie. Raison pour laquelle, surtout dans le Vallée du Pôles niveaux de pollution sont inquiétants et ont dépassé les seuils réglementaires.
C’est ce que montrent dans toute leur ampleur les images satellite arrivant du service Copernicus de surveillance de l’atmosphère, qui lance une nouvelle alarme : le niveau de PM10 (« particules en suspension dans l’air », un ensemble de particules en suspension dans l’air) a dépassé 100 μg/ m3 dans de nombreuses zones de la vallée du Pô le 18 février.
« Impossible de vivre ici », des images satellite montrent toute l’ampleur de la pollution dans la vallée du Pô
Le service Copernicus de surveillance de l’atmosphère fournit des prévisions sur un certain nombre d’indicateurs clés de la qualité de l’air, notamment les aérosols, les particules et le dioxyde d’azote.
Les fluctuations des niveaux de pollution atmosphérique dans la vallée du Pô et dans le monde ont des répercussions importantes sur la santé humaine et l’environnement, selon l’ESA. La pollution de l’air sous forme de particules (PM) joue un rôle essentiel dans la qualité de l’air. Les PM10 font référence aux particules en suspension dans l’air ambiant d’un diamètre moyen de 10 μm ou moins et comprennent la poussière, le pollen et les sous-produits de combustion. Les PM10 comprennent également la fraction de particules fines (PM2,5), constituées d’un mélange de carbone élémentaire, de composés organiques, de métaux, de nitrates et de sulfates, avec des particules inférieures à 2,5 μm.
Selon l’Organisation mondiale de la santé et la Commission européenne, les concentrations de PM10 supérieures à 50 μg/m3 sont considérées comme dangereuses et ce seuil ne doit être dépassé nulle part pendant un certain nombre de jours par an (qui est généralement de 35 jours). Malgré cela, selon des observations récentes de janvier 2024, il y a eu davantage de cas de dépassement de ce seuil critique et pas seulement : selon le dernier rapport de l’Agence européenne pour l’environnement, la vallée du Pô reste l’une des régions où l’air est le plus mauvais d’Europe. Des solutions sont nécessaires de toute urgence.