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Serena Dandini et Riccardo Milani mettent en lumière Cinema In Verde : « L'environnement appartient à tous »

Au Jardin Botanique, la présentatrice de télévision et écrivain a inauguré, avec le réalisateur, la deuxième édition du festival du film de Rome consacré à la durabilité environnementale, en soulignant l'urgence d'un environnementalisme inclusif et accessible à tous.

Le 19 septembre'Jardin Botanique de Rome a été transformée en scène verte pour accueillir l'inauguration de la deuxième édition du Cinéma en vertle festival du film de Rome dédié à la durabilité environnementale. L'atmosphère était remplie d'enthousiasme et d'impatience alors que le public se rassemblait pour célébrer le début de cet événement unique.

Serena Dandini : « L’environnementalisme ne peut pas être le privilège de quelques-uns »

La soirée a été ouverte par Serena Dandiniprésentateur de télévision et écrivain, qui a immédiatement capté l'attention du public avec une déclaration incisive : «L’environnement n’est ni de gauche ni de droitecar lorsque l'inondation frappe votre maison, vous n'avez plus le temps de prendre parti. »

Dandini a souligné l'urgence d'une environnementalisme inclusifqui implique tous les citoyens, quelles que soient leurs convictions politiques. Il a également souligné l'importance de soutenir économiquement la transition écologique, afin qu'elle ne soit pas un privilège pour quelques-uns, mais une opportunité pour tous, capable de générer de nouveaux emplois et du bien-être.

Riccardo Milani : « L'environnement est la défense des valeurs éthiques et morales »

Le réalisateur Riccardo Milani, présent à l'inauguration, a partagé sa vision de l'environnement comme un thème profondément lié à la vie quotidienne et à l'éthique. « Respecter l'environnement, c'est avant tout respecter les personnes », a déclaré Milani. Son film «Un monde à part», projeté l'après-midi, a proposé au public une réflexion sur la complexité de la relation entre l'homme et la nature.

Le programme

Cinema In Verde, ce n'est pas que des films. Le festival propose une programmation également enrichie d'événements, notamment des conférences, des ateliers et des rencontres avec des experts, qui abordent des enjeux cruciaux pour la transition écologique. Aujourd'hui 20 septembre, les corridors écologiques et la biodiversité seront abordéstandis que demain l'accent sera mis sur finance durable.

Cinema In Verde est le résultat d'une collaboration sans précédent entre l'Université La Sapienza de Rome et la société de communication verte Silverback. L'initiative a reçu le soutien de nombreuses institutions et entreprises, démontrant comment la synergie entre la science, la culture et l'entreprise peut être un puissant moteur de promotion du développement durable.

Les films en compétition : histoires de résistance et d'espoir

Les six films en compétition proviennent de différentes régions du monde et abordent des questions environnementales cruciales, telles que changement climatiquele perte de biodiversité et l'impact de l'homme sur la nature. Parmi les titres les plus attendus, «Ciel en plastique blanc» qui, projeté hier, nous transporte dans un futur dystopique dans lequel les êtres humains se transforment en arbres pour survivre, tandis que «Europe», le dernier film d'hier explore le conflit entre le profit et la culture locale en Albanie.

Aujourd'hui, à 20h45, ce sera au tour de la projection de « La petite bande », de Pierre Salvadori, tandis qu'à 22h45 sera projeté le film « J'ai vu trois lumières noires », de Santiago Lozano Alvarez. A 17 heures, cependant, commencera la projection du film, cette fois non pas en compétition mais plutôt en critique, « Alcarràs ».

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