Cette invention pourrait révolutionner la production d’hydrogène vert
Les dernières innovations en matière de production d’hydrogène vert : comment la recherche au Technion – Institut israélien de technologie s’efforce de réduire les coûts et de surmonter les défis techniques
Les progrès scientifiques ouvrent la porte à une nouvelle méthode qui fera de la production lehydrogène vert moins cher et plus avantageux. Considéré comme l’un des principaux protagonistes de la voie vers une décarbonation mondiale, l’hydrogène vert produit à partir de sources d’énergie renouvelables représente une solution énergétique polyvalente applicable dans divers domaines tels que l’industrie, la mobilité et le stockage d’énergie durable. Malgré son potentiel, la diffusion à grande échelle de cette technologie est entravée par le coûts de production élevésqui varient de 5 à 10 euros par kilogramme, influencés par la taille et la complexité des usines de production.
Toutefois, les progrès récents dans le domaine de l’électrolyse de l’eau pourraient marquer un tournant dans la réduction de ces coûts. Un groupe de chercheurs de Technion – Institut israélien de technologie a annoncé avoir développé un méthode la moins chère produire de l’hydrogène sans émissions de carbone, grâce au développement d’un électrolyseur sans membranes coûteuses. Cette innovation implique la séparation des gaz hydrogène et oxygène dans deux chambres distinctes, marquant une avancée importante dans le secteur.
Réduisez les coûts tout en maintenant l’efficacité
L’électrolyse de l’eau, technique connue depuis plus de deux siècles, a connu de nombreuses améliorations. À l’heure actuelle, l’électrolyseur alcalin, qui nécessite une membrane échangeuse de protons pour séparer l’hydrogène et l’oxygène et empêcher leur mélange, est le plus répandu. Ce membrane, composé de différentes couches spéciales, représente l’un des composants les plus coûteux de l’ensemble du système. Les recherches menées par le professeur Avner Rothschild et son équipe se sont efforcés de répondre au besoin d’une telle membrane, dans le but de réduire considérablement les coûts.
La nouvelle approche adoptée comprend le séparation temporelle et spatiale des phases de production d’hydrogène et d’oxygène. En mettant en œuvre un système où un électrode à base de nickel est d’abord chargé pour la production d’hydrogène puis déplacé vers une deuxième chambre pour la génération d’oxygène, les chercheurs ont introduit une méthode de électrolyse « découplée ». Malgré son efficacité, ce système présentait des limites liées à la nécessité de déplacer physiquement l’électrode et à l’incapacité de fonctionner en continu, facteurs pouvant influencer le coût d’agrandissement de l’installation.
Pour surmonter ces obstacles, ont été réalisés changement de design, permettant la transformation des ions bromure en bromate dans l’électrolyte liquide lors de la phase de production d’hydrogène. Cette solution permettait la production continue d’hydrogène à température ambiante, avec des avantages significatifs en termes de rapidité et de continuité du procédé.
Bien que les résultats obtenus soient prometteurs, l’application pratique de cette technologie d’électrolyse découplée se heurte encore à des différences. défis. Son efficacité reste par exemple inférieure à celle des électrolyseurs alcalins traditionnels. En outre, l’utilisation de chrome hexavalent, un cancérigène connu, soulève des inquiétudes quant à la sécurité et à l’impact environnemental du processus, soulignant la nécessité d’études plus approfondies et d’améliorations technologiques pour garantir la durabilité et l’efficacité de cette solution innovante de production d’hydrogène vert.
Source: Matériaux naturels