Le sort des deux épaulards de Marineland reste en suspens après sa fermeture
Que va-t-il arriver à Wikie et Keijo, les deux orques utilisées pour les spectacles du parc marin Marineland qui a finalement fermé ses portes ?
Si d'un côté nous pouvons seulement enfin nous réjouir pour le fermeture du parc marin Marineland à Antibes en France, en revanche, il y a un problème qu’il ne faut pas sous-estimer : la l'avenir des animaux qui l'habitaient, notamment les deux épaulards Wikie et Keijo.
Le parc, célèbre pour ses spectacles absurdes de dauphins et d'orques qui ont attiré 90 % de ses visiteurs, a annoncé sa fermeture définitive le 5 janvier 2025, suite à la nouvelle législation française qui interdit l'utilisation de cétacés pour des spectacles dans les parcs marins. La loi, introduite en 2021, entrera en vigueur en 2026, mettant fin à cette pratique partout en France.
Mais il faut désormais se poser la question du sort de ses orques, deux spécimens d'orques islandaises. Wikie, une femme de 23 ans, et son fils Keijo, 11 ans, ils sont nés en captivité et ne peuvent pas être relâchés dans l'océan car ils n’ont pas les compétences nécessaires pour survivre.
Les deux solutions possibles
Cela a conduit à un certain nombre de propositions de relocalisation, mais aussi à des désaccords entre les défenseurs des animaux et les autorités. La direction du parc a initialement proposé d'envoyer les orques au Japon, où ils continueraient à vivre dans un parc marin.
Mais l'idée a été rejetée par le gouvernement français, qui a souligné le inquiétudes concernant le traitement des animaux au Japon et sur les risques du long voyage. Les alternatives suggérées incluent le Parc Loroà Tenerife, qui, tout en respectant les normes européennes en matière de bien-être animal, continuer à garder les animaux dans captivitéalimentant les craintes que les orques puissent être forcées de se produire.
Une autre option est le création d'un sanctuaire marinun espace protégé où les animaux peuvent vivre librement, mais toujours sous la garde et la surveillance d'experts. Un projet de sanctuaire de baleines proposé propose une zone océanique de 44 hectares, située au large des côtes de la Nouvelle-Écosse, où Wikie et Keijo pourraient passer le reste de leur vie dans un environnement plus naturel.
Des militants, dont la présidente de l'association One Voice, Muriel Arnal, font pression sur le gouvernement français pour qu'il soutienne cette solution, considérée comme la plus respectueuse du bien-être des orques. Mais pour le moment, le sort des deux orques reste encore incertain, alors que la mobilisation du public en faveur de l'une d'entre elles se fait croissante. solution plus humaine et compatible avec les besoins des animaux.