Les « blessures » laissées par des incendies en Espagne et au Portugal vues par l'espace
De vastes zones de la péninsule ibérique ont été dévastées par les flammes entre août et septembre 2025. Les satellites Sentinel-2 du programme Copernic montrent l'étendue de la perte de végétation, des données fondamentales pour planifier la reprise et la protection civile
De l'orbite terrestre, notre planète apparaît comme une biglia bleu fragile. Mais à un aspect plus prudent, de cette hauteur sidérale, ses cicatrices les plus récentes sont visibles. Des «blessures» profondes de couleur rouge brun qui marquent la frontière entre l'Espagne et le Portugal et la côte portugaise du sud, les témoignages silencieux de la dévastation laissée par les incendies violents ont été évasés entre août et septembre 2025. Pour les documenter, avec une précision inégalée, ce sont les «yeux» des dommages de la réchauffe, mais au-de de ces écosystèmes.
La première grande zone touchée, émerge d'une image acquise le 5 septembre, est celle entre les deux pays. Les flammes, ont éclaté en août, ont attaqué les parcs naturels et les zones municipales, se concentrant en particulier autour des municipalités de Castrromil, ou Barco de Valdeorras en Espagne (dans les régions de Galice et de León) et de Bragança au Portugal. L'image satellite, élaborée en fausses couleurs pour mettre en évidence les changements du sol, est impitoyable: où avant qu'il y ait une végétation, de vastes taches de brique en brique s'étendent, qui révèlent la perte de couverture végétale à grande échelle. Un paysage transformé, presque lunaire qui montre l'impact de plusieurs incendies qui, pendant des jours, ont mis le territoire à genoux.
Quelques semaines plus tard, une nouvelle alarme a eu lieu plus au sud, dans la région de l'ouest de l'Algarve, au Portugal. Un grand feu a brûlé pendant des jours à mi-septembre, affectant les municipalités d'Aljezur et de Lagos. Dans ce cas également, l'intervention de la technologie s'est avérée fondamentale. Une image prise par un satellite Sentinel-2 le 22 septembre, lorsque la pieu était maintenant sous contrôle, documente l'extension de la zone traversée par l'incendie. Dans la composition avec de fausses couleurs, les zones brûlées apparaissent dans les nuances brun foncé et rouge, créant un contraste clair et dramatique avec le vert brillant de la végétation environnante s'est échappée sur les flammes. Une catastrophe environnementale qui a également subi un coût humain, avec 14 personnes blessées.




Ces images, fournies par l'Union européenne par le biais du programme Copernic, ne sont pas seulement une triste documentation de ce qui a été perdu. Ils représentent un outil de travail d'importance stratégique. Les satellites de constellation Sentinel-2 sont équipées de capteurs optiques haute résolution capables de surveiller avec précision les changements dans la couverture du sol. Cette capacité d'observation continue et détaillée est la clé des activités post-feu.
Grâce à ces données, en fait, les autorités peuvent effectuer des évaluations précises et objectives des dommages, en quantifiant la végétation détruite pour hectare. Les informations collectées sont alors essentielles pour planifier des interventions de récupération des forêts, décidant où et comment intervenir pour encourager la régénération de l'environnement et prévenir les phénomènes d'instabilité hydrogéologique. Enfin, ces données soutiennent les opérations de protection civile, aidant à comprendre la dynamique des incendies et à améliorer les stratégies de prévention et d'intervention pour l'avenir. L'espace ne se limite donc pas à observer notre fragilité, mais nous offre également les outils pour les traiter et pour essayer de construire un avenir plus résilient.
